Publié le 12/02/2008 à 12:00 par propagandestalinienne
http://www.dailymotion.com/video/x25wp2_staline-a-berlin_events
Résumé général du film et présentation de l'extrait:
Le lien ci-dessus nous présente un extrait de film de propagande, La Chute de Berlin, fresque en couleurs de 1949 sur la seconde guerre mondiale à la gloire de Staline et du régime politique en URSS. L'acteur qui interprète Staline n'est autre que son sosie officiel, Mikhail Gelovani qui n'avait le droit d'interpréter que le rôle du "Petit Père des Peuples". Dans le film (que j'ai visionné partiellement), Staline figure autant comme un stratège ingénieux à la tête de l'Armée Rouge qu'il dirige d'une main de maître que comme un habile négociateur lors de conférences importantes entre pays vainqueurs, où il tient allègrement tête à un Winston Churchill fourbe et alcoolique. Dans la scène finale, le héros, un vaillant ouvrier stakhanoviste nommé Alioucha retrouve après s'être engagé dans l'Armée Rouge et avoir fait preuve de qualités héroïques, Natacha sa bien-aimée, capturée par les nazis et placée dans un camp de concentration. Les deux amoureux seront bénis par Staline qui est accueilli en véritable héros par la population allemande, mais aussi de toutes les autres nations comme le montrent les différents drapeaux français, anglais et américains, symbole de reconnaissance que le monde porte à l'URSS et à lui-même.
Les symboles propagandistes dans cet extrait sont nombreux et nous allons tacher de les trouver et de les examiner le mieux possible.
- Tout d'abord
le titre de film. Accrocheur pour l'époque (le film est sorti en 1949 soit 4 ans après la fin de la seconde Guerre Mondiale); il éveille la curiosité du spectateur, qui le pousse à visionner. Il a pour but d'attirer le spectateur.
- En outre, le film a aussi
une visée médiatique. En effet il n'est pas aussi difficile à comprendre que des livres. Tout est dans la simplicité afin que les classes de la société, notamment les ouvriers les plus pauvres et analphabètes puissent comprendre aisément le message transmis. Ce type de support assure donc une influence médiatique importante, ainsi qu'une une réceptivité et une compréhension obligées des spectateurs au message propagandiste.
- Concernant Staline, il est largement mis en valeur par son habit militaire blanc qui le distingue de la foule venue l'acclamer, mais aussi de ses autres généraux, vêtus quant à eux de vêtements noirs, ceci dans le but de conserver le regard des spectateurs sur Staline. Nous avons alors affaire à
un détourage autour du maître de l'URSS.
De plus le fait qu'il porte seulement l'étoile rouge, symbole du communisme, révèle son ton modeste. En effet il ne porte pas toutes ses autres décorations. Cela simplifie la vision du symbole, très important pour identifier les personnages, même si ici Staline est facilement reconnaissable.
- Les autres personnages sont aussi évidemment liés au message propagandiste. Ici ils se ruent pour voir et acclamer Staline. Certains portent aussi des drapeaux, français, anglais, américain et de la République Tchèque. Comme signalé précédemment, ils témoignent de la reconnaissance des nations envers Staline, véritable héros de la seconde Guerre Mondiale.
-
L'effet moutonnier consiste à regrouper de grandes foules afin de faire adhérer le spectateur à la cause soutenue par un mouvement de masse. Il est ici incontournable.
- Après le discours de Staline, plusieurs personnes de différentes nationalités (nous reconnaissons un italien, un portugais et probablement un français) crient "Viva Staline" dans un accent de leur patrie. Cette répétition ou
technique de renforcement augmente la perception du spectateur sur le terme accentué et influe l'audience. La fréquence de répétition du terme augmente encore plus l'importance qu'il prend dans l'extrait.
- Enfin,
les généralités éblouissantes, comme les fins de film heureuses provoquent une émotion intense dans l'auditoire. Des thèmes comme l'amour de la patrie (Alioucha et Natacha), le désir de paix dans le monde (probablement cité par Staline dans son discours), ainsi que la liberté ou la justice sont autant de mots possédant toujours une connotation positive. Même si chaque individu possède sa propre définition des mots, par association de concepts ils sont perçus comme grandioses. Ici Staline qui bénit les deux amoureux, qui viennent de se retrouver après une féroce guerre, constitue un concept d'amour universel forcément favorable au film.
- Outre la propagande présente dans cet extrait, une
imprécision intentionnelle est placée dans le film et se rattache à un type de désinformation. En effet Staline possédait une peur phobique de l'avion, si bien qu'il ne montait jamais dedans. De plus il était paranoïaque, ce qui le contraint à ne pas quitter son territoire.
Publié le 12/02/2008 à 12:00 par propagandestalinienne
Cette video est un montage de deux parades différentes, l'un en 1941, la seconde en 1946. Ayant eu lieu sur la Place Rouge à Moscou, ces défilés militaires restent encore aujourd'hui célèbres. Nous allons comme pour le film propagandiste rechercher les symboles de propagande.
- L'aspect frappant dans cet extrait est l'ordre qui y règne. En effet les soldats sont en formation, synchronisés les uns aux autres, intégrés dans un groupe spécifique qui lui aussi bouge simultanément aux autres. Toute cette organisation permet de montrer l'autorité qui régi le tout, à savoir Staline. Ce système est tout à fait propagandiste, dans la mesure où il se trouve, c'est à dire dans un régime totalitaire. En effet nous décelons là plusieurs méthodes de persuasion. Tout d'abord
l'appel à l'autorité. Le fait que les soldats soient groupés massivement et en rang permet de prouver toute l'organisation de l'Armée Rouge. De plus les différentes escouades appellent au
communautarisme, c'est à dire entretenir ainsi l'idée qu'un groupe social ou une communauté se "serre les coudes", solidaire, et ainsi instaurer un cohésion durable entre l'émetteur de la propagande et les spectateurs. Enfin
l'effet de groupe qui lui agit pour n'importe quel être humain: lorsque dans un groupe, la majorité adopte un comportement, les plus sceptiques face au message sont obligé d'adopter la même attitude pour ne pas paraître différents. Ce comportement est naturel chez l'homme en groupe (applaudissements, reprise de slogan, approbation ou désapprobation...).
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Le chant des soldats montre aussi la volonté d'éliminer les pensées étrangères au groupe par la répétition de la musique et des paroles, ce qui invite les spectateurs à chanter et rétréci alors leur capacité à penser comme ils penseraient normalement.
- En outre l'accent est mis dès le début de la video sur le portrait de Staline, seul et aisément reconnaissable, qui salue la foule. Cela permet de comprendre la fonction de l'homme même si on ne le connait pas. Entouré de ses généraux il incarne l'autorité.
- De plus ces défilés ont plus que tout une
influence médiatique non contestable. En effet pour la parade de 1941 cela montrait aux Allemands la force russe; en 1946 cela sera pour confirmer cette puissance, vainqueur de l'Allemagne et rivale des Etats-Unis. Retransmis à la télévision ils toucheront un public maximum, bien que le téléviseur soit encore peu répandu dans les maisons.
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Les symboles communistes tels que l'étoile rouge, brillante de mille feux au début de la video ainsi que le marteau et la faucille permettent de montrer la puissance du régime. Ils sont en effet présents partout, sur les uniformes, les drapeaux, les véhicules, et l'étoile est même formée par un régiment d'avions Stuka dans le ciel au dessus de la Place Rouge, une véritable prouesse qui force à l'admiration.
- Enfin les vagues incessantes de matériels militaires, tout d'abord des officiers non armés, puis des marins, l'infanterie, l'artillerie légère, les DCA, le passage des gros obusiers puis des tanks et enfin de l'artillerie lourde constitue une gradation de la puissance militaire de l'URSS, encore une fois révélatrice de la puissance du pays.
Publié le 12/02/2008 à 12:00 par propagandestalinienne

La Corée du Nord est indépendante depuis le 15 août 1945 du Japon. C'est l'ancien chef de l'Armée Révolutionnaire Populaire Coréenne et chef du parti du travail, ancine parti communiste : Kim Il Sung qui prend logiquement le pouvoir. Afin d'assoire sa position il met en place le Juche. Il reperend l'idéologie communiste et prône une société sans classes. Pour lui, le pays doit être indépendant politiquement, auto-suffisant du point de vue économique et surtout autonome militairement. Pour le parti au pouvoir, les idées du Juche peuvent se résumer à ceci : "le peuple est le maître de la révolution et du développement du pays et a toutes les capacités." Ces idées reposent sur le principe philosophique selon lequel l'homme est maître de tout et décide de tout. Ainsi avec cette philosophie, le "président éternel" (nom donné par la propagande et la Constitution au président KIm Il Sung) s'assure le soutien des masses populaires. A la manière de Staline, il met en place un véritable culte de la personnalité autour de sa personne. Ainsi, dès leur plus jeune âge, les citoyens sont obligés de se prosterner devant des statues et des portraits géants de Kim Il Sung et de son fils Kim Jong Il. La Constitution de la La République Populaire Démocratique de Corée fait de Kim Il Sung le président éternel du pays. Cependant, c'est son fils qui a repris le pouvoir après la mort de son père. Il est le "cher dirigeant" et concentre tous les pouvoirs comme son père jadis. Le cinéma est également placé sous son autorité et il est entièrement voué à la défens du régime et à la glorification du pays. Il poursuit la poitique se son père qu'il nomme "politique du songun". Cette philosophie est étudié par les jeunes coréens durant lurs éducation. Ils sont donc embrigadés et sont obligés d'adhérer à la philosophie des dirigeants. Le pays utilise les mêmes méthodes de propagande que Staline, de nombreuses affiches anti-américaines sont ainsi érigées à travers la ville. Tout est bon pour faire peur est tenir la population sous le joug du pouvoir. Ce pays fermé, est de nos jours le plus représentatif du régime stalinien. Dans certains domaines, il en est même le réplique exacte.
Publié le 12/02/2008 à 12:00 par propagandestalinienne
À l'occasion du soixante-dixième anniversaire du président Kim Il-sung, un Monument aux Idées du Juche a été érigé à Pyongyang en face du fleuve. Haut de 170 mètres, le monument se compose d'une colonne, sur laquelle est inscrit le mot "juche", surmontée d'une torche rouge haute de 20 mètres éclairée la nuit, à l'intérieur de laquelle un éclairage vise à donner l'impression du vacillement d'une flamme. Devant la tour, une sculpture monumentale en bronze de 30 mètres de haut représente un ouvrier, un paysan et un intellectuel tenant respectivement le marteau, la faucille et le pinceau, afin de symboliser l'alliance de ces trois classes sociales.
Publié le 12/02/2008 à 12:00 par propagandestalinienne
La République de Cuba, est dirigé par Fidel Castro depuis le 1er janvier 1959 après sa prise de position à la tête de l'armée révolutionnaire. Paradoxalement, les États-Unis sont les premiers à reconnaître l'existence de cette nation. Cependant, les rapports entre les deux pays se dégradent très rapidement, les américains comprenant le danger d'une nation communiste aux portes de leur pays tentent de renverser Castro. Avec l'aide de la CIA, les américains tentent d'envahir Cuba et débarquent dans la Baie des Cochons. L'opération est un échec total. Les 1400 réfugiés cubains entraînés par les services secrets américains sont tous tués ou fait prisonniers. Cuba et ses dirigeants sont très liés au autorités russes comme le téloigne la crise des missiles. Du 22 octobre au 31 octobre 1962, des missiles nucléaires soviétiques sont installés à Cuba contre l'avis du gouvernement américains. Cette crise entraîne les deux pays au bord de la guerre nucléaire.
Ainsi la propagande que l'on retrouve à Cuba est essentiellement utilisé pour contrer celle venant des Etats-Unis. Elle se manifeste peut par des affiches à la différence du culte de la personnalité de Staline en URSS. Se sont plutôt des slogans ou des mots d'ordre visant à rallier le peuple à une cause ou contre les intérêts américain dans l'ïle. Le pouvoir parvient à maintenir le régime grâce à l'obligation du travail. En effet, la population est obligée de travailler et il est très mal vu de la part des habitants de vivre sans avoir un travail fixe. De plus, les cubains ne peuvent pas voyager et sortir du pays. En effet, les visas doivent être proposés aux habitants et ceux-ci ne peuvent en demander eux-mêmes. Ainsi, le régime est dirigé par Fidel Castro, mais le régime n'est plus uniquement limité à son simple règne car sa succession est déja prévue et ne posera pas de prooblèmes. La propagande reste donc limitée sur l'île, cependant à la différence de son modèle: l'URSS, le pays s'ouvre à l'étranger et privilégie le tourisme pour se développer. C'est donc pour cela qu'il accepte les dollars US aussi bien que les pesos traditionnels. On est donc maintenant bien loin du modèle de Staline malgré une base semblable
"Venceremos" est un manuel destiné aux élèves cubains. Il propose des exercices destinés à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture et quelques rêgles de grammaire. Cependant ce n'est pas un innocent livre d'écolier. En effet, il traite des principales thématiques castristes. On considère donc ce livrecomme un ouvrage de propagande destiné à embrigader les jeunes.
Publié le 12/02/2008 à 12:00 par propagandestalinienne

Dès 1949, les communistes prennent le contrôle de la Chine. Ils mettent fin à une période de guerre civile et de morcellement politique. Le 1er octobre, Mao fonde la République Populaire de Chine sur la place la place Tian'anmen à Pékin. Comprenant le danger des autres partis, notamment ceux de droite, Mao lance la Révolution Culturelle, il s'aide de la jeunesse du parti afin de reprendre le pouvoir. Les jeunes sont endoctrinés et doivent posséder un exemplaire du Petit Livre Rouge qui contenait le programme de la Révolution Culturelle prônée par les dirigeant chinois. A la manière de Staline, Mao utilise le culte de la personnalité. Il utilise également les mouvements de foules et manipule les masses comme tous les grands dictateurs. En témoigne ainsi les rassemblement devant la Cité Interdite d'où Mao arrangeait la foule. Elles servaient également de démonstration de force et montraient la puissance du régime. Elles rappellent incontestablement, les manifestations devant le Kremlin sous Staline. La répression est elle aussi utilisée puisque des dizaines de millions sont mortes. De plus, on retrouve des "goulags" appellés "prison-usine". Ce système concentrationnaire reprend le modèle soviétique.
Aujourd'hui le pays s'ouvre à l'étranger et au tourisme comme Cuba mais il cherche toujours à montrer sa puissance. La volonté d'organiser les Jeux Olympiques à Pékin peuvent montrer ce désir. Ainsi le régime reprend lui aussi les bases du modèle communiste de Staline mais aujourd'hui le régime tend vers le capitalisme malgré les discours des dirigeants.